Aujourd’hui, je fête la naissance de Thérèse de Lisieux, le 2 janvier 1873. Je dois vous avouer que j’ai hésité avant d’écrire ces mots. Pour la simple et bonne raison que je ne parle ni de religion ni de politique sur le murmure des étoiles… Seulement voilà, Thérèse de Lisieux est entrée dans ma vie et a illuminé mon cœur. Je dois aussi vous le dire, mais entendre des mots comme Dieu, religion, dévotion, sacrifice… m’a longtemps hérissé le poil. Et ce n’est pas peu dire. Cela résonnait en moi, entre autre avec l’inquisition. L’Amour, la Foi et la Prière peuvent se vivre pleinement dans son temple intérieur. Nul besoin d’appartenir à quoi que ce soit. Ce sont des gestes et des actes qui prennent source dans la nuit des Temps.
Thérèse de Lisieux n’est pas rentrée dans ma vie en tant que Sainte, mais directement par mon cœur en tant que Thérèse. C’est une énergie puissante et incroyable d’Amour. Je ne peux pas vous décrire avec des mots, ma rencontre avec elle, mais cela a été comme une cascade, comme si son énergie pénétrait dans chaque cellule de mon corps. Comme 1000 soleils qui brillaient en même temps. J’ai pleuré, j’ai ri pendant de longues minutes et mon cœur s’ouvrait davantage… Je n’avais jamais ressenti une telle intensité surtout que je ne m’y attendais pas ! J’étais en train de regarder cette vidéo de Yale:
Thérèse de Lisieux… Sa vie
Je vous mets le début d’un article Wikipédia, je vous invite à aller lire la suite ici.
Marie-Françoise Thérèse Martin, en religion sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, également connue sous les appellations sainte Thérèse de Lisieux, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ou encore la petite Thérèse, est une religieuse carmélite française née à Alençon dans l’Orne en France le 2 janvier 1873 et morte à Lisieux en France le 30 septembre 1897.
Le retentissement de ses publications posthumes, dont Histoire d’une âme publiée peu de temps après sa mort et diffusée à plus de cinq cents millions d’exemplaires1, en fait l’une des plus grandes saintes du XIXe siècle. La dévotion à sainte Thérèse s’est développée partout dans le monde.
Considérée par Pie XI comme l’« étoile de son pontificat », elle est béatifiée puis canonisée dès 1925. Religieuse cloîtrée, elle est paradoxalement déclarée sainte patronne des missions et, avec Jeanne d’Arc, canonisée en 1920, proclamée « Patronne Secondaire de la France ». Enfin, elle est proclamée Docteur de l’Église par Jean-Paul II en 1997 pour le centenaire de sa mort.
Thérèse de Lisieux, la petite fleur
Thérèse m’envoie de petits cadeaux, par exemple à Emmaüs, où j’ai trouvé son livre échoué dans un coin, sous une pile d’autres livres. Ce jour-là, j’avais reçu en guidance, qu’une belle surprise m’attendait là-bas et il y a aussi sa photo que j’ai reçue deux fois !!! Et le plus incroyable, j’ai déménagé il y a un peu plus de six mois et les jours où j’emmenais mon petit à l’école, je voyais une pancarte Sanctuaire de Thérèse. Une petite pancarte visible seulement d’un côté et pas de l’autre. En allant voir, je me souviens, mettre dit qu’il devait y avoir plusieurs “Thérèse” et bien non, c’était bien elle, à 7 kms de chez-moi !
Encore un cadeau du Ciel… Merci petite fleur.
Me voici donc dans ce sanctuaire, à Saint Igest et devant moi se dresse une petite église magnifique, très particulière, colorée et fleurie avec des mosaïques, des marches jusqu’à l’autel. Ces mosaïques représentent des roses et il y a aussi son portrait à l’entrée. Je vous mets des photos dès que j’y retourne et que le soleil veut bien nous gratifier de sa présence…
Les poésies de Thérèse de Lisieux
Cette poésie vient du site www.therese-de-lisieux.catholique.fr, vous trouverez d’autres poésies de Thérèse ici.
Témoignage de sœur Marie du Sacré-Cœur : « Je lisais au réfectoire une vie de St Louis de Gonzague où il est dit qu’un malade qui sollicitait sa guérison, vit une pluie de roses tomber de son lit, comme un symbole de la grâce qui allait lui être accordée. Moi aussi, me dit Thérèse ensuite pendant la récréation, après ma mort, je ferai pleuvoir une pluie de roses » (DE 438)
Thérèse très malade, elle s’identifie à la rose, « Une rose effeuillée »
Cantique, écrit le 19 Mai 1897
Jésus, quand je te vois soutenu par ta Mère
Quitter ses bras
Essayer en tremblant sur notre triste terre
Tes premiers pas
Devant toi je voudrais effeuiller une rose
En sa fraîcheur
Pour que ton petit pied bien doucement repose
Sur une fleur !….
Cette rose effeuillée, c’est la fidèle image
Divin Enfant
Du cœur qui veut pour toi s’immoler sans partage
A chaque instant.
Seigneur, sur tes autels plus d’une fraîche rose
Aime à briller
Elle se donne à toi….. mais je rêve autre chose :
«C’est m’effeuiller!…»
La rose en son éclat peut embellir ta fête
Aimable Enfant,
Mais la rose effeuillée, simplement on la jette
Au gré du vent.
Une rose effeuillée sans recherche se donne
Pour n’être plus.
Comme elle avec bonheur à toi je m’abandonne
Petit Jésus.
L’on marche sans regret sur des feuilles de rose
Et ces débris
Sont un simple ornement que sans art on dispose
Je l’ai compris.
Jésus, pour ton amour j’ai prodigué ma vie
Mon avenir
Aux regards des mortels rose à jamais flétrie
Je dois mourir !…
Pour toi, je dois mourir, Enfant, Beauté Suprême
Quel heureux sort !
Je veux en m’effeuillant te prouver que je t’aime
O mon Trésor !…
Sous tes pas enfantins, je veux avec mystère
Vivre ici-bas
Et je voudrais encore adoucir au Calvaire
Tes derniers pas !….
19 mai 1897 (PN 51)